
Un autre jour vivant est maintenant disponible sur toutes les plateformes!

Saint François dévoile Un autre jour vivant, un premier EP à la fois intime et lumineux.
2025-09-05 - Avec Un autre jour vivant, l’auteur-compositeur-interprète Saint François signe un premier EP d’une rare délicatesse, où pop minimaliste, textures électro et élans orchestraux s’entrelacent avec justesse. Entièrement auto-réalisé, ce mini-album de six titres explore avec finesse la fin des choses : celle d’un amour, d’une saison, d’un cycle intérieur.
Dans cet univers sonore nuancé, les synthétiseurs discrets, textures enveloppantes, percussions feutrées, arrangements aériens forment un écrin subtil pour une voix singulière, à la fois retenue et vibrante, qui se décline en harmonies vocales soigneusement superposéesLes textes, denses et imagés, empruntent à la poésie classique tout en restant profondément ancrés dans le présent. Chaque mot semble pesé; chaque vers, ciselé. On y sent une recherche constante d’équilibre entre rigueur formelle et expression sensible, entre beauté littéraire et sincérité brute.Avec ce premier opus, Saint François impose une signature musicale à part — entre chanson d’auteur, pop atmosphérique et électro minimale — et affirme une sensibilité rare au croisement du son et du sens.

Le feu, deuxième extrait du EP de Saint François, est maintenant disponible!
2025-08-15 - « Ne laissez pas l’été / entre vos doigts glisser », implore Saint François dans sa chanson Le feu, nouvel extrait tiré de son EP Un autre jour vivant à paraître le 6 septembre. L’auteur-compositeur-interprète propose une chanson à la fois lumineuse et mélancolique, évoquant la mémoire d’un été disparu, de ces soirées autour d’un feu où l’on chantait en choeur, sans vraiment mesurer ce que l’on était en train de vivre.
Dès les premières notes, Le feu installe une ambiance feutrée avec une batterie et un piano discrets qui soutiennent une voix proche, presque parlée. Puis le morceau s’élève lentement, comme une flamme qui grandit dans l’ombre. Guitares, harmonies vocales, synthétiseurs, échos et percussions viennent meubler l’espace sonore. À la fin, on est transporté, sans jamais vraiment avoir senti le moment précis où le feu est devenu brasier.Le refrain revient comme un mantra délicat, à la fois avertissement et désir de retenir ce qui file entre les mains. Il se grave rapidement dans la mémoire, tant par sa simplicité que par la justesse de son interprétation.Ce nouvel extrait confirme la direction singulière de l’artiste : une pop dépouillée, poétique, centrée sur la voix et les harmonies, toujours au service de textes denses et imagés.Le feu de Saint François est disponible dès maintenant sur toutes les plateformes.

Saint François dévoile Peu m’importe, premier extrait d’un EP à paraître le 5 septembre.
2025-07-11 - Avec Peu m’importe, Saint François lève le voile sur un premier extrait saisissant, annonçant la sortie de son tout premier EP prévue le 5 septembre prochain. L’auteur-compositeur-interprète explore avec finesse la lente désagrégation d’un lien amoureux, dans une chanson pop mélancolique aux accents électro et orchestraux.Les mots témoignent d’une rupture sans détour avec la précision d’un scalpel et la douceur d’un souffle résigné. La pièce évoque l’éloignement à travers des images fortes et sans fard : « On ne se parle plus qu’avec une langue morte / et des regards pointus juste à côté de l’aorte ».Sur le plan sonore, Peu m’importe combine la froideur élégante de l’électro minimaliste et une sensibilité enveloppante proche de la chanson française. Sur fond de synthétiseurs, percussions électroniques feutrées et cuivres discrets, la voix de Saint François, calme et désarmante, guide l’auditeur dans un paysage de cendres encore tièdes. Il ne s’agit pas de drame flamboyant, mais d’un désenchantement quotidien, banal et brutal à la fois, qui laisse finalement la place à une forme de détachement lucide, presque libérateur.Avec ce premier extrait, Saint François installe un univers singulier, à la fois poétique et ancré, où la chanson s’habille de textures électro subtiles, d’harmonies vocales riches et d’instruments orchestraux. C’est un premier simple fort, qui donne le ton d’un projet où l’émotion n’est jamais forcée, mais toujours juste.

Chantant depuis l’enfance, c’est à l’adolescence que Saint François découvre sa vocation artistique, au croisement du chant choral, de la guitare et de l’écriture. Il fait ses premiers pas sur scène à Cégeps en Spectacle, où ses créations sont primées, puis au Café de la Grange de Laval, un lieu phare pour la relève musicale.Pendant trois ans, il forme le duo folk La Trêve, qui affine sa sensibilité aux harmonies vocales. Après la fin du projet, il oriente sa recherche vers une forme plus épurée et radicale : inspiré entre autres par Bobby McFerrin et Camille, il laisse la guitare de côté pour créer à partir de sa seule voix, à l’aide d’un échantillonneur. Le live looping vocal devient alors un outil de création et d’expression essentiel.Cette démarche lui vaut plusieurs distinctions : gagnant du Festival Diapason (2007), lauréat du Festival Le Tremplin de Dégelis (2008), et Prix Relève du Conseil de la culture de Laval (2008). Sa force tranquille, sa voix singulière et l’originalité de son approche sont remarquées dès ses premières apparitions.En 2022, il revient à la musique sous le nom Saint François et se lance dans l’apprentissage de la production musicale. Sa nouvelle direction conserve la même exigence textuelle et vocale, mais explore des territoires plus électro. Son premier EP, Un autre jour vivant, entièrement auto-réalisé, est le fruit d’un travail solitaire, minutieux et incarné. Il y dévoile une pop introspective et raffinée aux frontières de l’électro, où la modernité des machines dialogue avec les instruments orchestraux, une écriture inspirée de la poésie classique et des harmonies riches.
La chanson Le feu, est maintenant disponible!

PEU M'IMPORTE
(F. Lévesque / F. Lévesque)les folles amours d’avant ont déserté nos voeux • et dans le souffle du vent, un souvenir de nous deux • tu passeras au suivant, je maudirai tes adieux • je sais, tu l’as dit souvent • il n’y a plus de feu • la chambre est une catacombe où nos restes s’empilent • et quand la poussière retombe sur nos jeux malhabiles • je dessine une colombe au feutre indélébile • et tu me lances une bombe • pour toi c’est inutile • inutile • on se raconte des histoires que l’on a déjà lues • on cherche une échappatoire, le bonheur, le salut • on erre sur les trottoirs pour trouver des avenues • diviser les territoires où nous avons vécu • on ne se parle plus qu’avec une langue morte • et des regards pointus juste à côté de l’aorte • faut croire qu’on s’habitue à se traiter de la sorte • je sais bien que c’est foutu • et au fond peu m’importe
DONNE-MOI
(F. Lévesque / F. Lévesque)
donne-moi, donne-moi • ce qu'il reste de mots à la fin du discours • ce qu’il reste d’amour passés les ouragans • ce qu'il reste d'espace dans le coin de ton lit • ce qu'il reste de foi après les tragédies • donne-moi, donne-moi • ce qu'il reste de temps entre les rendez-vous • ce qu’il reste de nuit quand se taisent les loups • ce qu'il reste de rêves à l'âge de raison • ce qu'il reste de souffle au bout du marathon • donne-moi, donne-moi • donne, donne, donne, donne, donne-moi • donne-moi, donne-moi • ce qu’il reste de fruits au milieu de l’hiver • ce qu’il reste de son au fond de l’univers • ce qu'il reste de vie après les funérailles • ce qu'il reste de courage pour livrer bataille • donne-moi, donne-moi
LE FEU
(F. Lévesque / F. Lévesque)
au bout de la rue Diane, il y avait un sentier • que souvent vous fouliez, de petit bois chargés • et vous faisiez un feu même sans cheminée • au fur et à mesure que le soleil tombait • les flammes s’élevaient dans le ciel de juillet • révélaient dans la nuit vos visages ravis • ne laissez pas l’été • entre vos doigts glisser • vous chantiez souvent avec les feux-follets • des canons émouvants que le vent vous soufflait • et vos voix parvenaient au rivage vis-à-vis • ne laissez pas l’été • entre vos doigts glisser • ne cherchez plus le feu au bord de la rivière • ne reste plus là-bas qu’une rue et deux prières • mais sous la terre les braises continuent de brûler • ne laissez pas l’été • entre vos doigts glisser
PLEINE LUNE
(F. Lévesque / F. Lévesque)
diseuse de bonne aventure • tu m’as révélé mon futur • j’ai reconnu ta signature • pleine de mystère et de ratures • toi seule connais mes impostures • sait mettre au jour mes blessures • dans ton éclat si froid, si dur • je n’entends plus que ton murmure • pleine lune, pleine lune • à cause de toi • pleine lune, pleine lune • ma nuit est blanche • pleine lune, pleine lune • à chaque mois • pleine lune, pleine lune • tout recommence
JE SERAI
(F. Lévesque / F. Lévesque)
je serai le rayon qui gênera le gel • et le flocon perdu dans les neiges éternelles • je serai le pinceau caressant l’aquarelle • et la pierre oubliée sur le jeu de marelle • je serai l’herbe folle à l’orée du chemin • et le message dans les lignes de ta main • je serai la rosée sur la joue dans le matin • et l’arome enivrant d’une fleur de jasmin • je serai le ballon échappé dans les cieux • et le ruban doré retenant tes cheveux • je serai la lueur d’espoir au fond des yeux • et le doigt de l’enfant pointant les amoureux • je serai l’angélus que l’on sonne au couvent • la girouette rouillée qui guidera le vent • je serai le secret invisible aux vivants • et les regrets jetés dans les sables mouvants
DÉLUGE
(F. Lévesque / F. Lévesque)
au coeur de la tempête, j’ai trouvé mon refuge • tant pis pour la conquête; je ne sais pas nager • dans la cale j’attends à l’abri du danger • et des yeux étrangers, corps et âme affligé • du vertige qu’un jour on me tue, on me juge • sur le pont du navire, un étrange grabuge • mélodies et délires au milieu de l’orage • dans les cieux orangés vole mon équipage • revenez, revenez, résistez au mirage • ces chants délicieux ne sont qu’un subterfuge • de la vigie, je vois des rêves à la mer • attrapez, attrapez la bouée de sauvetage • ce n’est pas encore l’heure du dernier voyage • dans le creux d’une vague, le silence me gruge • prends tout, Dieu, mais ma voix, elle est tout ce j’ai • jours joyeux à jamais dans ma gorge piégés • jetez-moi une dague pour les en dégager • et restez en retrait, protégés du déluge
À venir
EP Un autre jour vivant
